Tribune de l’opposition

Retrouvez l’expression des élus d’opposition tous les deux mois dans votre Périgny Infos.

En cette nouvelle année, nous formulons des vœux au cœur de nos engagements de 2020. Au travers de ces vœux pour chacune et chacun d’entre vous, ce sont des valeurs que nous continuerons de défendre pour notre bien commun. Le vœu d’un lieu de rencontres conviviales et sportives sur Rompsay alors que la  majorité a décidé l’annulation de la maison de quartier, et du City stade. Le vœux de maîtriser pleinement l’aménagement du fief de Beauvais pour accueillir de nouveaux habitants, et pour un développement durable : la majorité confie le projet à la CDA, comme pour s’en débarrasser ! Le vœux de services publics de proximité là où la mairie ne se bat plus pour garder la trésorerie municipale et qu’elle parle de vendre les murs de l’EHPAD au privé car l’entretien coûterait trop cher ! C’est une stratégie à court terme dangereuse qui nous empêchera de gérer au plus près les besoins de nos personnes âgées ! Le vœu d’une VRAIE démocratie locale vivante alors que dans les faits, les conseillers municipaux sont les derniers avertis. Nous disons STOP aux charges répétées contre les municipalités précédentes : elles ne servent qu’à cacher une forme d’impuissance voire d’incompétence! Nous déplorons que l’excellent travail du service de  communication ne serve qu’à des fins de propagandes creuses. En 2022, nous souhaitons écrire une nouvelle histoire avec vous ! Nous vous souhaitons le MEILLEUR pour cette année! Que de belles valeurs nous unissent pour avancer ensemble !
Le dernier conseil municipal de 2021 n’aura pas manqué de nous étonner : l’annonce de la démission de Carole MIQUEL, 2ème adjointe, sans justification, annoncée par erreur par les services et non pas par les élus, aura montré le peu de considération accordée à cette démission. Par la suite, Mme Le Maire a fait preuve d’un autoritarisme qui laisse peu de place aux échanges et à la concertation. Pourtant de nombreux sujets devraient être abordés en conseil municipal : la santé environnementale liée aux pesticides, le pacte fiscal avec la CDA, l’urbanisme et son PLUi qui vient d’être révisé sans concertation ! En effet, lors du conseil communautaire du 27 janvier, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre que les 9 ha attribués à la commune pour développer notre ville, notamment pour les jeunes ménages, se verraient scindés en 2 parties : 7,5 ha pour le fief de Beauvais et 1,5 ha pour un terrain rue de St Rogatien. La surprise venait à la fois d’une absence totale de concertation et de transparence pour les élus sur le sujet mais aussi sur la justification gênée de Mme Le Maire annonçant à l’assemblée que cette décision n’était pas actée alors qu’elle se votait à l’instant même ! Étonnement général de tout le conseil communautaire ! Un numéro d’équilibriste difficile à tenir surtout quand on est Vice-présidente en charge de la DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ! Cette nouvelle majorité nous avait promis de la concertation et de la transparence : c’est tout le contraire qui se passe !
Le budget 2022 est peu différent de celui de l’an dernier. Nous posons la question de la croissance démographique nécessaire à la dynamique communale pour répondre aux défis climatiques et sociétaux qui nous attendent. Il n’est pas fait le choix d’une rationalisation des surfaces constructibles, du logement sur Beauvais permettant de poursuivre et accompagner une densification urbaine de qualité. N’envisager qu’une rénovation du CMA en fin de mandat condamne la réflexion sur le logement, les services et le commerce au centre ville. C’est la question d’un nouvel équipement polyvalent innovant qui se pose. Un tiers lieux pour faire vivre la démocratie locale n’est plus d’actualité. Aucun budget sur la maitrise foncière alors que nous en avons les capacités financières et administratives. Autonomie alimentaire, rien, alors que nous avons été pionnier en accueillant sur des terres communales de l’agriculture urbaine. Mobilité, rien, aucune revendication pour obtenir un haut niveau de service, des véhicules partagés, des bornes électriques. Il est temps de traduire les nombreux recrutements administratifs dans une programmation pluriannuelle ambitieuse pour une population qui souhaite se loger près de son travail, une ville facile à vivre et adaptée à toutes les générations. Comme élus nous sommes des vecteurs de l’investissement pour l’avenir, l’avenir de nos enfants, le respect de nos ainés. La dynamique d’une ville se définit et se construit avec de la détermination et de la constance.
Nos demandes incessantes d’informations et de participations aux réunions nous permettent enfin d’imprimer notre vision politique dans la continuité de la précédente majorité tout en prenant en compte les nouveaux enjeux de notre société : logements abordables et écologiques, tiers-lieu pour penser l’avenir en commun, pôle culturel, résilience alimentaire avec une ceinture verte qui permettrait de nous protéger. Voilà ce qui constitue le coeur de nos convictions pour faire de Périgny une ville exemplaire. C’est aussi l’avenir du quartier de Rompsay qui nous inquiète et sur lequel nous sommes vigilants. Alors que la majorité peine à mettre en oeuvre son programme, nous nous interrogeons sur l’existence d’une vraie cohérence d’actions et d’une vision politique à moyen et long terme. Pourtant le chemin est tout tracé : nous voulons plus de bio dans nos cantines (1 seul repas par semaine actuellement). Pour cela il faut préempter des terres et continuer à produire une alimentation saine pour nos enfants. On peut réfléchir à une régie municipale qui accueillerait des maraîchers salariés.
Nous voulons un pôle culturel digne d’une ville de 8500 habitants qui réunirait des associations, un tiers-lieu et une salle polyvalente. Nous devons accueillir de jeunes ménages afin de ne plus fermer de classe. Nous exigeons une accélération des procédures d’urbanisations avant qu’il ne soit trop tard ! Pour tous ces projets, on se retrouve à la rentrée. Nous vous souhaitons à tous un bel été !
Nous déplorons une fois de plus les niveaux records de taux de pesticides mesurés par ATMO, annoncés cet été. Pour la 2ème fois, nous sommes les champions de France de taux de pesticides en Aunis. Quand ce n’est pas le chlortoluron qui pollue l’eau, c’est le prosulfocarbe, un nouvel herbicide qui pollue notre air. C’est insupportable à lire puisque ces mesures ont été prises près de l’école de Montroy et que nous sommes confrontés à des cancers pédiatriques dans nos communes.
En 2019, la commune de Périgny était en 1ère ligne de la lutte contre les pesticides et contre les perturbateurs endocriniens. La ceinture verte et la résilience alimentaire faisaient déjà l’objet d’actions concrètes.
En 2020, 2 maraîchers bios étaient installés dans la commune sur le site de « La ferme du clos Villeneuve » qui représente un éco-système vertueux avec l’accueil d’une ferme pédagogique et « La Super Ferme » le long de la Moulinette sur des terres communales.
Alors que le gouvernement a rejeté le moratoire pour la suspension de cet herbicide, voté par l’agglomération, nos élus doivent continuer à mettre toutes leurs forces pour aider des agriculteurs bio à s’y implanter. Les volontaires ne manquent pas mais sans aide, ils ne feront pas le poids face aux lobbies de l’agro-chimie !
Nous avons besoin d’une agriculture qui nourrit et qui restaure les sols, l’eau et l’air. Il est grand temps de changer de modèle : c’est une question de survie pour nos enfants !
Bonne rentrée active en ce sens !
Après les larmes, place aux mots et à la plume que nous ne saurons remplacer. Guy Denier, était un homme de convictions et d’engagements qu’il aura mis à contribution toute sa vie au service des autres. Profondément humaniste, tous ceux qui l’ont côtoyé ne font que saluer son dévouement. Il nous a rassemblés, mis le pied à l’étrier et nous sommes tous ses héritiers politiques : agents et citoyens de Périgny. Nous devrons nous rappeler ses mots pour panser nos maux. Merci Guy.

Quand la crise climatique rencontre la crise énergétique : Après un été de sécheresse et de canicule, c’est l’envolée des prix de l’énergie qui nous attend cet hiver. Le budget de la commune va devoir être revu avec une forte augmentation des coûts fixes qui se fera aux dépends des investissements qui vont se réduire comme peau de chagrin. Nous allons devoir taper dans le bas de laine laissé  par l’abandon de projets structurants
au moment où c’était encore possible de les faire. Depuis 2 ans, nous ne votons pas les budgets car les investissements sont trop faibles et peu ambitieux, comme sur l’autonomie alimentaire et de nouveaux équipements plus économes.

Soyons innovants et ambitieux à l’image de la motion votée par le conseil communautaire sur la stratégie énergétique de l’agglo de La Rochelle dans le contexte de crise énergétique et climatique. Mettons la puissance publique locale au centre du débat car c’est le seul modèle qui garantit une justice sociale et une solidarité dans notre République.

Cette nouvelle année est celle de mi-mandat qui marque un changement dans notre équipe : Nadine JUHEL part vers d’autres responsabilités, celles de présidente de la coopérative « Les Lucioles » qui va produire des énergies renouvelables sur la CDA. (discours page Facebook « Périgny une ville pour tous »). Elle sera remplacée par Jean-Marie PANAZOL au mois de janvier.
Nadine continuera de suivre l’évolution de notre commune avec ces propositions : le permis de végétaliser qui pourrait donner envie aux concitoyens de faire des actions concrètes devant chez eux, la poursuite de la réflexion d’une régie municipale qui sécuriserait nos maraîchers et leurs productions, ou l’installation d’habitats légers sur notre commune (type « tiny house ») qui seront des solutions à la crise du logement et la crise énergétique. En quittant son mandat, elle pourra participer aux comités consultatifs réservés aux citoyens non élus, notamment celui de l’écologie.
Lors du conseil du 8 décembre, nous avons proposé « Le barème de l’arbre : un outil pour connaître la valeur des ARBRES & évaluer les dégâts. C’est un appui pour évaluer le patrimoine arboré de notre commune.
Et enfin, nous nous félicitons de voir le jour du projet P2I de la grand rue « La villa Rhéa » qui accueillera en partie du logement social, 7 maisons individuelles et un pôle santé. Ce projet fut initié par notre ancien maire et regretté Guy DENIER.
Nous vous souhaitons à tous une belle année 2023 avec de beaux engagements citoyens !
Les services publics toujours en danger à Périgny

Après le départ du Trésor Public et la fermeture d’une classe de maternelle, le ciel s’assombrit sur la Poste de la place de la Pommeraie. Un projet de fermeture est à l’étude. La vision purement comptable de la gestion des services publics, des services aux publics, à l’oeuvre depuis plusieurs années, risque une nouvelle fois de toucher Périgny. Les conséquences d’une fermeture de ce bureau hébergé dans un local municipal sont hélas prévisibles. L’obligation de prendre sa voiture pour se rendre au bureau de la zone d’activités ou de Beaulieu entraînera l’accroissement du trafic automobile et son cortège de nuisances. Elle réduira l’attractivité et la fréquentation de la place de la Pommeraie, de ses commerces du quotidien et du marché. Et comment feront nos anciens ou les personnes vulnérables qui ont parfois du mal à se déplacer ? Faut-il se résoudre à faire de notre ville une cité résidentielle et dortoir, sans âme ? Notre bureau de poste de la Pommeraie, au-delà des services qu’il offre à toutes et à tous, est aussi un lieu de rencontres, de socialisation. Comme d’autres services publics ou privés, il contribue à faire vivre cette place et à en faire ce lieu d’échanges quotidiens indispensable à l’identité de notre ville.

Seule une mobilisation des citoyen-s-nes et des élus permettra de faire revenir la direction de la Poste sur ce projet. Nous attendons de l’exécutif municipal une action réelle, forte et déterminée.

Un budget 2023 en trompe l’oeil
La mi-mandat est toujours un moment important pour dresser un premier bilan de l’action municipale. Force est de constater que ce qui caractérise l’équipe actuelle est l’attentisme et l’inaction. La plupart des projets prévus par l’exécutif précédent ayant été mis en sommeil ou abandonnés, les citoyennes et citoyens de Périgny étaient en droit d’attendre rapidement des orientations claires et des décisions pour l’avenir de la commune. Tel ne fut pas le cas. Aucun projet ambitieux n’a été lancé depuis deux ans, ni sur l’urgence climatique via la rénovation énergétique des bâtiments, ni sur les mobilités, ni sur le logement social, ni sur la culture par exemple. La crise de la COVID et de l’énergie ne peuvent à elles seules justifier une telle inertie. Le budget 2023, que nous avons refusé de voter, pourrait laisser croire qu’enfin la majorité se réveille avec l’engagement d’investir de 4 millions d’€. Mais à y regarder de prêt, il ne s’agit en fait que de 2 millions supplémentaires puisque les deux autres millions viennent du report des années précédentes. Ceci illustre bien l’apathie qui prévalait jusque là et que rien ne pouvait justifier, la commune, particulièrement bien gérée lors des précédents mandats, étant en excellente situation financière. En espérant que les services municipaux puissent effectivement fournir les efforts nécessaires pour prendre en charge cette importante croissance de l’activité.

Un espace culturel à ciel ouvert n’est pas un pôle culturel

Nous ne pouvons que nous réjouir de l’ouverture au public d’un nouvel espace vert à Périgny. Alors que la sécheresse et la chaleur qui frappent notre région imposent une nouvelle fois des solutions urgentes aux questions des pics de chaleur, c’est une première réponse largement insuffisante. C’est une vision systémique et de long terme sur l’urbanisation, la création des îlots de fraicheurs, l’isolation des bâtiments… qui fait cruellement défaut à Périgny. Mais ce projet, si utile soit-il, présenté de façon pompeuse comme un « espace culturel » relève davantage du marketing politique que d’une vraie politique culturelle ambitieuse. Ce ne sont pas quelques manifestations à la belle saison qui peuvent remplacer le projet de pôle culturel que nous portions.

Offrir à tous les acteurs de la vie locale un espace permanent d’activités multi culturelles relevait d’une toute autre ambition. Lieu de rencontres et d’échanges susceptible de mettre en synergie des actions aujourd’hui dispersées dans de trop nombreux espaces souvent inadaptés, cet outil se voulait à l’hauteur de l’énergie déployée par les associations de notre commune. Il était une réponse directe à la question urgente de la rationalisation des bâtiments communaux et à leur nécessaire rénovation énergétique. Avec l’arrêt du projet de maison des as- sociations de Rompsay, c’est une nouvelle occasion manquée de répondre véritablement aux besoins de nos concitoyens.

Démocratie participative à Périgny : mythe ou réalité ?

Une démocratie participative active et réelle était un slogan de campagne de l’équipe municipale. Après trois ans de mandat, force est de constater là encore que l’action concrète se fait attendre. Quel est le bilan concret des différentes modalités annoncées (comités consultatifs, boîte à idées, consultations…) ? Combien de citoyennes et citoyens « anonymes » (non apparentés à la majorité actuelle) ont participé réellement aux réunions ? Quels thèmes ont été débattus et pourquoi ces choix ? Quelles propositions ont été faites ? Quelles sont celles qui ont été retenues ou écartées et pourquoi ?

Face à l’opacité savamment entretenue, le doute s’installe sur les motivations profondes. Nos élus majoritaires étaient ils réellement convaincus de la pertinence de cette modalité d’action publique ou cherchaient ils simplement à faire diversion et à masquer la vacuité de leur programme ?

Face à la crise de la représentation politique, dont l’abstention en est le reflet, nous pensons que la démocratie locale doit se régénérer en proposant de
nouvelles formes d’expression citoyenne, en dehors des seules campagnes électorales. Mais ces nouvelles formes doivent respecter certaines règles pour être comprises et atteindre leur but. Transparence dans les modalités d’organisation et la publication des résultats, sincérité dans les objectifs et le choix des sujets, délais courts pour éviter l’enlisement et le découragement, justification des choix parmi les propositions …sont des principes fondamentaux dont nous sommes éloignés à Périgny. La démocratie participative devrait être un outil inclusif et efficace pour répondre aux besoins de notre communauté plutôt qu’une simple stratégie politique.

Le «Périgny Info» offre l’opportunité d’un bilan à mi-mandat de notre commune. Cependant, au lieu de trouver des réponses concrètes aux besoins de nos concitoyens et aux évolutions nécessaires, c’est un albums photos et poudre aux yeux. Périgny, pourtant si belle, semble s’endormir face à ces enjeux cruciaux.
Ce constat amer est amplifié par l’inquiétude suscitée par le départ de certains acteurs clés de la gestion communale. Ces départs suscitent des doutes sur la continuité des projets et à la capacité de la municipalité à mener à bien sa mission.
Rappelons les projets que nous défendons, qui reflètent les aspirations de nos concitoyens pour une commune dynamique, tournée vers l’avenir et prête à relever les défis.

Pour une écologie active, concrète et ambitieuse, la conversion des agriculteurs, la création de lignes de bus rapides et une nouvelle passerelle pour les piétons/cyclistes au-dessus du canal.
Pour une ville solidaire, un nouveau pôle culturel ouvert à tous, la préservation des services publics, l’ouverture d’un tiers lieu et le soutien aux associations.
Pour une ville accueillante et vivante, une maison de quartier à Rompsay, des espaces d’échanges et des événements festifs pour le bien-vivre ensemble.
En résumé, notre commune a besoin d’actions tangibles, de projets porteurs d’avenir. Les départs inquiétants de membres clés de l’administration doivent être pris au sérieux, et il est temps de donner vie aux promesses électorales pour réveiller la belle endormie.

LA BELLE ENDORMIE FAIT DES CAUCHEMARS

Comment qualifier une bonne gestion municipale. Par une maîtrise des charges de fonctionnement limitant la pression fiscale et par un choix pertinent des investissements attendus par les citoyens. Les orientations pour 2024 ne feront hélas que confirmer nos craintes et renforcer nos alertes non seulement sur l’absence de vision à long terme mais également sur la dérive inquiétante des charges de fonctionnement. Où en sont les projets structurants ? Alors que se prépare le Fief de Beauvais, où en est la réflexion sur les aménagements urbains et sociaux nécessaires à l’accueil de cette nouvelle population et sur son impact sur l’ensemble de la ville ? Va-ton voir débuter les aménagements si nécessaires dans le quartier de Rompsay ? Si certaines actions positives ont été réalisées ou le seront dans un proche avenir, elles ne sauraient répondre à elle seules aux enjeux qui nous attendent dans les années à venir. Le souci par ailleurs louable de maîtriser les finances de la commune ne peut servir de prétexte à la procrastination. La ville de Périgny, grâce à la saine gestion des équipes précédentes et à sa place privilégiée dans la CDA, est une commune qui dispose de leviers financiers considérables. Penser la commune de demain, dans le contexte notamment du réchauffement climatique qui chaque jour s’impose comme une réalité, nécessite de dépasser le cadre contingent des six ans de mandat et de se projeter au-delà des échéances électorales.

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