Retrouvez l’expression des élus d’opposition tous les deux mois dans votre Périgny Infos.
Nous voulons un pôle culturel digne d’une ville de 8500 habitants qui réunirait des associations, un tiers-lieu et une salle polyvalente. Nous devons accueillir de jeunes ménages afin de ne plus fermer de classe. Nous exigeons une accélération des procédures d’urbanisations avant qu’il ne soit trop tard ! Pour tous ces projets, on se retrouve à la rentrée. Nous vous souhaitons à tous un bel été !
En 2019, la commune de Périgny était en 1ère ligne de la lutte contre les pesticides et contre les perturbateurs endocriniens. La ceinture verte et la résilience alimentaire faisaient déjà l’objet d’actions concrètes.
En 2020, 2 maraîchers bios étaient installés dans la commune sur le site de « La ferme du clos Villeneuve » qui représente un éco-système vertueux avec l’accueil d’une ferme pédagogique et « La Super Ferme » le long de la Moulinette sur des terres communales.
Alors que le gouvernement a rejeté le moratoire pour la suspension de cet herbicide, voté par l’agglomération, nos élus doivent continuer à mettre toutes leurs forces pour aider des agriculteurs bio à s’y implanter. Les volontaires ne manquent pas mais sans aide, ils ne feront pas le poids face aux lobbies de l’agro-chimie !
Nous avons besoin d’une agriculture qui nourrit et qui restaure les sols, l’eau et l’air. Il est grand temps de changer de modèle : c’est une question de survie pour nos enfants !
Bonne rentrée active en ce sens !
Quand la crise climatique rencontre la crise énergétique : Après un été de sécheresse et de canicule, c’est l’envolée des prix de l’énergie qui nous attend cet hiver. Le budget de la commune va devoir être revu avec une forte augmentation des coûts fixes qui se fera aux dépends des investissements qui vont se réduire comme peau de chagrin. Nous allons devoir taper dans le bas de laine laissé par l’abandon de projets structurants
au moment où c’était encore possible de les faire. Depuis 2 ans, nous ne votons pas les budgets car les investissements sont trop faibles et peu ambitieux, comme sur l’autonomie alimentaire et de nouveaux équipements plus économes.
Soyons innovants et ambitieux à l’image de la motion votée par le conseil communautaire sur la stratégie énergétique de l’agglo de La Rochelle dans le contexte de crise énergétique et climatique. Mettons la puissance publique locale au centre du débat car c’est le seul modèle qui garantit une justice sociale et une solidarité dans notre République.
Nadine continuera de suivre l’évolution de notre commune avec ces propositions : le permis de végétaliser qui pourrait donner envie aux concitoyens de faire des actions concrètes devant chez eux, la poursuite de la réflexion d’une régie municipale qui sécuriserait nos maraîchers et leurs productions, ou l’installation d’habitats légers sur notre commune (type « tiny house ») qui seront des solutions à la crise du logement et la crise énergétique. En quittant son mandat, elle pourra participer aux comités consultatifs réservés aux citoyens non élus, notamment celui de l’écologie.
Lors du conseil du 8 décembre, nous avons proposé « Le barème de l’arbre : un outil pour connaître la valeur des ARBRES & évaluer les dégâts. C’est un appui pour évaluer le patrimoine arboré de notre commune.
Et enfin, nous nous félicitons de voir le jour du projet P2I de la grand rue « La villa Rhéa » qui accueillera en partie du logement social, 7 maisons individuelles et un pôle santé. Ce projet fut initié par notre ancien maire et regretté Guy DENIER.
Nous vous souhaitons à tous une belle année 2023 avec de beaux engagements citoyens !
Après le départ du Trésor Public et la fermeture d’une classe de maternelle, le ciel s’assombrit sur la Poste de la place de la Pommeraie. Un projet de fermeture est à l’étude. La vision purement comptable de la gestion des services publics, des services aux publics, à l’oeuvre depuis plusieurs années, risque une nouvelle fois de toucher Périgny. Les conséquences d’une fermeture de ce bureau hébergé dans un local municipal sont hélas prévisibles. L’obligation de prendre sa voiture pour se rendre au bureau de la zone d’activités ou de Beaulieu entraînera l’accroissement du trafic automobile et son cortège de nuisances. Elle réduira l’attractivité et la fréquentation de la place de la Pommeraie, de ses commerces du quotidien et du marché. Et comment feront nos anciens ou les personnes vulnérables qui ont parfois du mal à se déplacer ? Faut-il se résoudre à faire de notre ville une cité résidentielle et dortoir, sans âme ? Notre bureau de poste de la Pommeraie, au-delà des services qu’il offre à toutes et à tous, est aussi un lieu de rencontres, de socialisation. Comme d’autres services publics ou privés, il contribue à faire vivre cette place et à en faire ce lieu d’échanges quotidiens indispensable à l’identité de notre ville.
Seule une mobilisation des citoyen-s-nes et des élus permettra de faire revenir la direction de la Poste sur ce projet. Nous attendons de l’exécutif municipal une action réelle, forte et déterminée.
La mi-mandat est toujours un moment important pour dresser un premier bilan de l’action municipale. Force est de constater que ce qui caractérise l’équipe actuelle est l’attentisme et l’inaction. La plupart des projets prévus par l’exécutif précédent ayant été mis en sommeil ou abandonnés, les citoyennes et citoyens de Périgny étaient en droit d’attendre rapidement des orientations claires et des décisions pour l’avenir de la commune. Tel ne fut pas le cas. Aucun projet ambitieux n’a été lancé depuis deux ans, ni sur l’urgence climatique via la rénovation énergétique des bâtiments, ni sur les mobilités, ni sur le logement social, ni sur la culture par exemple. La crise de la COVID et de l’énergie ne peuvent à elles seules justifier une telle inertie. Le budget 2023, que nous avons refusé de voter, pourrait laisser croire qu’enfin la majorité se réveille avec l’engagement d’investir de 4 millions d’€. Mais à y regarder de prêt, il ne s’agit en fait que de 2 millions supplémentaires puisque les deux autres millions viennent du report des années précédentes. Ceci illustre bien l’apathie qui prévalait jusque là et que rien ne pouvait justifier, la commune, particulièrement bien gérée lors des précédents mandats, étant en excellente situation financière. En espérant que les services municipaux puissent effectivement fournir les efforts nécessaires pour prendre en charge cette importante croissance de l’activité.
Nous ne pouvons que nous réjouir de l’ouverture au public d’un nouvel espace vert à Périgny. Alors que la sécheresse et la chaleur qui frappent notre région imposent une nouvelle fois des solutions urgentes aux questions des pics de chaleur, c’est une première réponse largement insuffisante. C’est une vision systémique et de long terme sur l’urbanisation, la création des îlots de fraicheurs, l’isolation des bâtiments… qui fait cruellement défaut à Périgny. Mais ce projet, si utile soit-il, présenté de façon pompeuse comme un « espace culturel » relève davantage du marketing politique que d’une vraie politique culturelle ambitieuse. Ce ne sont pas quelques manifestations à la belle saison qui peuvent remplacer le projet de pôle culturel que nous portions.
Offrir à tous les acteurs de la vie locale un espace permanent d’activités multi culturelles relevait d’une toute autre ambition. Lieu de rencontres et d’échanges susceptible de mettre en synergie des actions aujourd’hui dispersées dans de trop nombreux espaces souvent inadaptés, cet outil se voulait à l’hauteur de l’énergie déployée par les associations de notre commune. Il était une réponse directe à la question urgente de la rationalisation des bâtiments communaux et à leur nécessaire rénovation énergétique. Avec l’arrêt du projet de maison des as- sociations de Rompsay, c’est une nouvelle occasion manquée de répondre véritablement aux besoins de nos concitoyens.
Une démocratie participative active et réelle était un slogan de campagne de l’équipe municipale. Après trois ans de mandat, force est de constater là encore que l’action concrète se fait attendre. Quel est le bilan concret des différentes modalités annoncées (comités consultatifs, boîte à idées, consultations…) ? Combien de citoyennes et citoyens « anonymes » (non apparentés à la majorité actuelle) ont participé réellement aux réunions ? Quels thèmes ont été débattus et pourquoi ces choix ? Quelles propositions ont été faites ? Quelles sont celles qui ont été retenues ou écartées et pourquoi ?
Face à l’opacité savamment entretenue, le doute s’installe sur les motivations profondes. Nos élus majoritaires étaient ils réellement convaincus de la pertinence de cette modalité d’action publique ou cherchaient ils simplement à faire diversion et à masquer la vacuité de leur programme ?
Face à la crise de la représentation politique, dont l’abstention en est le reflet, nous pensons que la démocratie locale doit se régénérer en proposant de
nouvelles formes d’expression citoyenne, en dehors des seules campagnes électorales. Mais ces nouvelles formes doivent respecter certaines règles pour être comprises et atteindre leur but. Transparence dans les modalités d’organisation et la publication des résultats, sincérité dans les objectifs et le choix des sujets, délais courts pour éviter l’enlisement et le découragement, justification des choix parmi les propositions …sont des principes fondamentaux dont nous sommes éloignés à Périgny. La démocratie participative devrait être un outil inclusif et efficace pour répondre aux besoins de notre communauté plutôt qu’une simple stratégie politique.
Ce constat amer est amplifié par l’inquiétude suscitée par le départ de certains acteurs clés de la gestion communale. Ces départs suscitent des doutes sur la continuité des projets et à la capacité de la municipalité à mener à bien sa mission.
Rappelons les projets que nous défendons, qui reflètent les aspirations de nos concitoyens pour une commune dynamique, tournée vers l’avenir et prête à relever les défis.
Pour une écologie active, concrète et ambitieuse, la conversion des agriculteurs, la création de lignes de bus rapides et une nouvelle passerelle pour les piétons/cyclistes au-dessus du canal.
Pour une ville solidaire, un nouveau pôle culturel ouvert à tous, la préservation des services publics, l’ouverture d’un tiers lieu et le soutien aux associations.
Pour une ville accueillante et vivante, une maison de quartier à Rompsay, des espaces d’échanges et des événements festifs pour le bien-vivre ensemble.
En résumé, notre commune a besoin d’actions tangibles, de projets porteurs d’avenir. Les départs inquiétants de membres clés de l’administration doivent être pris au sérieux, et il est temps de donner vie aux promesses électorales pour réveiller la belle endormie.
Comment qualifier une bonne gestion municipale. Par une maîtrise des charges de fonctionnement limitant la pression fiscale et par un choix pertinent des investissements attendus par les citoyens. Les orientations pour 2024 ne feront hélas que confirmer nos craintes et renforcer nos alertes non seulement sur l’absence de vision à long terme mais également sur la dérive inquiétante des charges de fonctionnement. Où en sont les projets structurants ? Alors que se prépare le Fief de Beauvais, où en est la réflexion sur les aménagements urbains et sociaux nécessaires à l’accueil de cette nouvelle population et sur son impact sur l’ensemble de la ville ? Va-ton voir débuter les aménagements si nécessaires dans le quartier de Rompsay ? Si certaines actions positives ont été réalisées ou le seront dans un proche avenir, elles ne sauraient répondre à elle seules aux enjeux qui nous attendent dans les années à venir. Le souci par ailleurs louable de maîtriser les finances de la commune ne peut servir de prétexte à la procrastination. La ville de Périgny, grâce à la saine gestion des équipes précédentes et à sa place privilégiée dans la CDA, est une commune qui dispose de leviers financiers considérables. Penser la commune de demain, dans le contexte notamment du réchauffement climatique qui chaque jour s’impose comme une réalité, nécessite de dépasser le cadre contingent des six ans de mandat et de se projeter au-delà des échéances électorales.
Cette stagnation laisse de nombreux projets inachevés en suspens, engendrant une incertitude quant à leur achèvement. L’espoir réside toutefois dans la poursuite de la rénovation du foyer rural, une entreprise qui, espérons-le, aboutira malgré les obstacles rencontrés. Malgré une communication habilement orchestrée, qui peut donner l’impression d’une gestion efficace, elle ne parvient pas à dissimuler le manque d’actions concrètes et tangibles. Il est crucial de distinguer entre les discours bien construits et les résultats concrets sur le terrain. Une communication bien maîtrisée ne doit pas servir à masquer les lacunes et les retards dans la mise en oeuvre des projets et des politiques. Au contraire, elle doit refléter fidèlement les actions entreprises et les progrès réalisés, tout en restant transparente sur les défis à relever.
Face à ces constats et aux échéances à venir, il est impératif d’anticiper l’avenir et de réfléchir sérieusement aux priorités qui guideront les actions futures. Périgny, en particulier, nécessite un nouveau souffle pour répondre aux attentes de ses habitants. C’est dans cet esprit que nous nous engageons, aux côtés des citoyens, à élaborer une vision commune qui se traduira en un programme concret lorsque le moment sera venu. Bien que deux années semblent être un délai confortable, le temps file rapidement, et il est essentiel de mettre à profit chaque instant pour préparer le terrain et construire un avenir meilleur. Guidés par nos valeurs et notre engagement envers la communauté, nous continuerons à œuvrer sans relâche, en restant toujours à l’écoute et proches de vous, afin de faire avancer les projets qui nous tiennent à cœur et de réaliser ensemble les changements dont notre société a tant besoin.